explications de vote de la CGT au comité technique du 5 octobre 2017

  • Sur l’expérimentation du télétravail pour les agents des services

La CGT a participé activement aux différents groupes de travail afin de faire évoluer le document présenté au vote.

Nous n’avons eu de cesse de rappeler que le télétravail n’est pas un palliatif aux dysfonctionnements  (voir le tract de la CGT diffusé que vous pouvez retrouver  sur le site)

Nos interventions ont permis des avancées afin que les agents soient les plus protégés possibles, cependant trop d’incertitudes dangereuses subsistent :

La déconnexion prévue est totalement fictive : aucune garantie n’est donnée pour que les agents télétravaillant ne le fassent pas en dehors des plages horaires et que le respect des amplitudes horaires journalières soit effectif (à savoir que le télétravail ne peut pas générer d’heures supplémentaires)

La question des objectifs atteignables sur une journée de travail se pose. Comment vont-ils être fixés ? Sur quelle base ? Rien ne garantit aux agents que leur mission de service public ne va pas être transformée en quantification de « rentabilité » journalière, faisant ainsi entrer dans notre collectivité la quantité au détriment de la qualité

La possibilité de télétravailler ailleurs que dans son domicile (espace de co working, maisons de la région…) a été balayée d’un revers de main, créant ainsi une inégalité entre les agents ayant la possibilité de travailler depuis chez eux et les autres et renforçant les effets négatifs de l’isolement liés au télétravail

A la demande de la CGT d’une compensation salariale pour les agents télétravaillants, un refus catégorique a été opposé.

Pour toutes ces raisons la CGT s’est abstenue sur la mise en place de l’expérimentation et continuera de se battre pour faire évoluer dans le sens du progrès social le document et son application afin que dans 1 an au moment du bilan, les agents obtiennent des droits supplémentaires.

  • Création de fonction d’encadrement intermédiaire des agents STIL

REPORTE A LA DEMANDE DES ORGANISATIONS SYNDICALES afin que les réunions de consultation des agents prévues la semaine prochaine se tiennent en amont de la décision prise !

Un comité technique se réunira pour en traiter le 16 octobre prochain.

  • Fusion du service eau et milieu aquatique et du service risques naturels majeurs au sein de la DAGE : quand l’administration réorganise sa réorganisation ratée !

La situation de la DAGE serait-elle tellement honteuse, notamment celle de son SAF, que l’administration en perd son latin et transmet des organigrammes de postes flous ? Tout ceci n’est pas sérieux ! Nous n’avons bien entendu pas pu valider un organigramme basé sur des effectifs non seulement fictifs mais en plus comptabilisés en poste et non pas en équivalent temps plein. Pas étonnant que dans cette même direction on y refuse les temps partiels ! De plus, sous couvert d’une fusion de service,  un poste disparaît de l’organigramme dans une direction clairement en manque d’effectifs.  La CGT a donc voté CONTRE.

  • Structuration de la Direction d’Appui aux relations publiques

Cette nouvelle structuration a de quoi surprendre : une direction sans la strate de service mais avec 2 unités dans lesquelles sont traitées plus de 200 contrats de marchés publics et 5.000 mouvements financiers. La répartition des grades dans les unités est également assez surprenante… Cependant, puisque 2 recrutements ont été effectués afin de renforcer la direction, la CGT a décidé de s’abstenir sur ce point.

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