Les revendications de la CGT pour le personnel de la Région PACA
ROMPRE avec une inégalité de l’entrée dans la carrière à la retraite !
– Les femmes sont les plus précaires dans notre collectivité. Notre combat pour résorber la précarité est donc aussi un combat pour l’égalité femmes – hommes
– L’inégalité dans l’encadrement principalement chez les ARL. Nous luttons pour une mixité dans les métiers de la catégorie ATTEE
– Les femmes ont un temps de travail défavorable. Majoritaires chez les temps partiels, et inégalités sur le jour libéré choisi, les femmes sont donc plus impactées par l’augmentation du temps de travail voulue par l’exécutif. La CGT revendique la baisse du temps de travail et les 32h, pouvant libérer 1 jour par semaine
– Les femmes sont plus soumises à la maladie et aux arrêts. Cela aggrave les écarts de rémunérations et la prise de la retraite plus tardive (avec des pensions plus faibles). L’instauration du jour de carence est donc en plus une mesure anti-femmes, nous demandons donc son retrait.
Plus précaires, plus âgées, moins bien rémunérées, effectuant toujours les doubles journées, effectuant les tâches usantes et répétitives, du chemin reste encore à parcourir pour l’égalité !
La CGT revendique également une collectivité exemplaire sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
– Prise en compte de la violence au travail externe (c’est-à-dire subie par toute personne extérieure à la collectivité mais présente sur le lieu de travail)
– Mise en place d’outils d’évaluation des violences (enquêtes régulières et anonymes par exemple)
– Mise en place d’un onglet dans la rubrique Ressources humaines de notre intranet, un rappel des définitions des violences et du sexisme, ainsi que les sanctions encourues et les condamnations pénales.
– Mise en place d’un environnement non sexiste avec une attention particulière portée sur l’exclusion de toute image portant atteinte à la dignité des femmes,
– Accès pour toutes et tous à des sanitaires et vestiaires garantissant l’intimité.
– Mise en place d’un dispositif d’accueil et de signalement, avec une procédure type et une personne ressource.
– Des sanctions pour les auteurs
– Prévoir un dispositif qui permet de la réactivité et de l’aide aux agents lorsqu’elles sont victimes de violences dans le cadre de la vie personnelle
– Décliner le protocole d’accord égalité professionnelle femmes – hommes dans la fonction publique du 8 mars 2013, axe 4 mesure 15 qui mentionne l’obligation de formation de l’ensemble des agents et la mobilisation des CHSCT dans les démarches de prévention.
Améliorer les droits des femmes c’est améliorer les droits de tous !
Un bref rappel historique
Cette journée souvent banalisée et détournée, trouve son origine dans le combat social.
C’est en 1910 avec la proposition de Clara Zetkin qu’émerge pour la 1ère fois l’organisation d’une journée des femmes.
Outre le droit de vote et le droit d’occuper des fonctions publiques, les femmes exigent le droit de travailler et l’élimination de la discrimination au travail.
La date du 8 mars est reconnue pour commémorer la grande manifestation des femmes pour l’arrêt de la guerre et contre la faim en 1917, en Russie.
A partir de 1945 la Journée Internationale des Femmes devient une tradition dans le monde entier.
L’ONU, sur proposition de la Fédération démocratique internationale des femmes, adopte en 1977 une résolution pour inviter chaque pays de la planète à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et de la paix internationale. Le 8 mars est ainsi devenu cette journée de reconnaissance dans de nombreux pays.
En France, en 1982 le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme le 8 mars est instauré.
Lisez le rapport égalité femmes hommes 2016 du Conseil Régional PACA
lire le Guide « combattre les violences sexistes et sexuelles » édité par la CGT