Nous ne nous appesantirons pas sur le fond du dossier
et les termes employés qui démontre la vision étroite de la sécurité que vous résumez à des « portiques », « des drones », « des brigades ». Ne manque plus que les milices, les contrôles et la biométrie (ah c’est vrai vous l’aviez envisagé mais heureusement il reste encore quelques gardes fous dans notre pays).
Nous avons compris que pour vous la prévention et la présence humaine ne sont pas les fondamentaux, ça pourrait être un débat passionnant de savoir ce que chacun met derrière le terme sécurité ou insécurité mais nous sommes en comité technique donc nous allons nous contenter de parler des attributions qui nous reviennent.
Le rapport que vous nous remettez est truffé d’approximations, avec là aussi une petite erreur de comptage (une nouvelle direction avec 12 postes dont le directeur et 12 postes transférés sans le directeur… ce n’est pas possible) et ne répond pas aux vraies questions que les agents concernés sont en droit de connaître. Nous pourrions dire que si c’était le début, l’amorce d’une discussion ça ne serait pas trop grave mais c’est pour une mise en application… au 1er janvier autant dire demain.
Par ailleurs, vous être assez phénoménaux. Partout dans la collectivité vous avez fait une règle de faire repostuler les agents sur leur propre poste lors de réorganisation et là, alors que vous changez les contours, que vous changez les agents de direction, que vous change les imputations budgétaires et les process de travail… vous les affectez d’office sans même leur avoir expliquer leurs nouvelles missions !
Nous tenons à vous signaler également que non les agents n’ont pas été reçu. En tout cas pas tous. A part si vous considérez que recevoir un lien teams sans objet de réunion 10 minutes avant le début de celle-ci, en ayant trié qui participait et en excluant la cheffe de service c’est ça être reçu. Enfin, hier, à leur demande les agents de la DGECJ concernés par les transferts ont été reçus pour une réunion respectueuse. Mais vous ne pouviez pas y faire référence dans un rapport écrit avant même, qu’elle ait eu lieu.
Sur la répartition des budgets et donc des missions et donc des agents pour les mettre en œuvre. Qu’en est-il du budget des 2 grandes causes définies par le Président « le harcèlement » et « les violences faites aux femmes » ? Pas plus tard que la semaine dernière se sont tenus 2 évènements de grande qualité, reconnu par tous. Le président a annoncé des budgets alloués. Les agents ayant permis cette qualité et ces initiatives ont été chaleureusement remerciés. Et là comme vous maniez bien le français, vous utilisez la seconde définition du mot : vous les remerciez. Comment comprendre autrement le traitement fait aux postes supports de la DGECJ ? La cheffe de service se retrouve rétrogradée en cheffe de projet, les 2 gestionnaires se retrouvent mises à l’écart car non concernées et restent seules, sans budget. Nous verrions le mal partout nous penserions que le fait qu’elles soient à 2 ans de la retraite n’y est pas pour rien. Les rendre invisible dans l’organigramme permettrait donc de mieux supprimer leur poste ensuite. Quel mépris de traiter des agents dévoués qui connaissent parfaitement les dispositifs et les interlocuteurs de cette manière. Une chargé de mission seule devra donc assurer le travail de 4 agents. Quelle aubaine 1 salaire au lieu de 4 ! Nous espérons que la qualité de l’échange d’hier augure d’un changement de ton et de réajustement avant la mise en place de cette réorganisation et que en séance aujourd’hui nous puissions avoir des bouger, ce qui serait un signe donné aux agents qu’ils sont écoutés et que vous êtes capables de prendre en compte les attentes, ou au mieux de reporter à la plénière suivante la création de cette direction. Cela peut attendre 2 mis et que les choses soient bien faites.
La CGT sera vigilante et déterminée à ne pas vous laisser avancer en force.