Tout d’abord, la CGT réitère son attachement aux systèmes obligatoires de sécurité et de protection sociales. C’est dans ce sens que nous sommes pleinement engagés dans la bataille de toute la CGT pour la défense, la reconquête et le développement de ces derniers. Il s’agit d’assurer à toutes et à tous, tout au long de la vie, un droit effectif à une sécurité et une protection sociales intégrales, solidaires, généralisées, protecteur des aléas et des risques de la vie.
Alors, que des chiffres records de dividendes viennent de paraitre dans les médias comme Total énergie et c’est 14 milliards, on nous répond que le pays n’a pas les moyens de mettre en place une vraie politique de médecine de prévention et de protection sociale. Par contre notre pays à les moyens de faire des cadeaux fiscaux aux Gaffas et aux entreprises de CAC 40.
Même si effectivement si l’ordonnance du 17 février 2021 relative à la protection sociale va permettre à des centaines de fonctionnaires d’avoir une protection complémentaire et une prévoyance. Il ne reste que cela reste un model marchand et que l’on te soigne plus par rapport à tes besoins mais bien par rapport à tes moyens.
Les négociations nationales ont été tendues et tout est en stand-by sur la question des plafonds. Notre collectivité a décidé de faire passer la délibération avant les décrets, espérant nous faire passer la pilule de la stigmatisation et de la sanction sur les malades. La CGT ne viendra pas embrasser la main qui nous frappe et s’abstiendra sur ce rapport.